Rénover un logement, qu’il soit individuel ou en copropriété, nécessite toujours de préparer le budget y afférent. Il est donc important d’évaluer les ressources et les dépenses avant de se lancer et par conséquent, d’établir un plan de financement solidement ficelé.
Quelles sont les ressources de financement ?
En ce qui concerne la copropriété, celle-ci doit avoir de préférence constitué un fonds de travaux qui aura été alimenté par les copropriétaires tous les ans. Ces fonds de travaux seront additionnés par les contributions de ces derniers.
Parmi les autres ressources de financement : les aides financières. Elles peuvent provenir de différentes sources, dont l’État et les collectivités territoriales, en fonction de la région et de la commune où le logement est situé. Ce sont les aides publiques et locales. Citons entre autres : MaPrimeRénov Copropriété qui est versée au syndic, le programme de l’Anah ainsi que les différents dispositifs des CEE (certificats d’économies d’énergie). Citons entre autres la prime d'énergie en copropriété.
À ces aides s’ajoutent les facilités d’emprunt, tels que l’éco-prêt à taux zéro et l’éco-prêt « Habiter mieux » de l’Anah. La TVA à taux réduit fait aussi partie des dispositifs permettant d’alléger le coût des matériaux et des équipements destinés à la rénovation énergétique, de même que la prestation de l’artisan qui doit être reconnu garant de l’environnement afin que les aides soient débloquées.
Comment estimer les dépenses ?
Les deux principaux postes de dépense sont les suivants : le coût des matériaux et des équipements d’une part, et celui du prestataire d’autre part. Cependant, certaines dépenses additionnelles peuvent être prévues, par exemple lorsque la copropriété réalise des diagnostics avant de lancer les travaux proprement dit. La comparaison de plusieurs devis est nécessaire afin de bien préparer le budget affecté aux travaux, que ce soit pour le professionnel en charge du diagnostic que pour le maître d’œuvre.